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Construction des premiers hôtels à insectes

 

Lors de notre journée festive organisée à l'occasion de notre 40ème anniversaire, nous avons eu l'opportunité de bénéficier des précieux conseils de Etienne Duquenne et de Luc Moreels pour guider et assister les nombreux amateurs de consrtuction d'hôtels à insectes.

Beaucoup d'effervescence autour de cet atelier qui a succité l'implication des participants à la préservation de la biodiversité.

 

 

Pourquoi construire des hôtels à insectes ?

Pour offrir un habitat à nos abeilles solitaires.

"Par la pollinisation, les abeilles jouent un rôle important dans l’environnement. Einstein disait que l’humanité n’aurait plus que quatre années à vivre si les abeilles venaient à disparaître ! Mais savez-vous qu’à côté de l’abeille domestique, il existe les abeilles solitaires bien plus nombreuses et inoffensives ? Les accueillir dans nos jardins et nos villes est chose aisée. Ces abeilles ont la curieuse habitude de pondre dans des galeries creusées dans le sol, le bois ou dans des tiges creuses. Selon les espèces, pollen, feuilles et même des insectes paralysés seront mis en réserve dans la galerie pour nourrir la larve pendant l’hiver. Fagots de tiges creuses et bûches perforées sont autant de petits nichoirs qu’elles apprécieront. Il est même possible de réaliser des nichoirs didactiques à base de tubes en verre afin de montrer au public leur mode de vie. Œufs, larves, chrysalides, activités des abeilles mères pourront être observés par les grands et les petits." source Natagora

Pour fournir un lieu de protection et de reproduction aux insectes pendant l'hiver.

En créant ainsi un environnement favorisant l'équilibre entre un nombre varié d'espèces végétales et un nombre varié d'espèces animales, vous encouragerez la biodiversité dans votre jardin.

Ces espèces animales amies nous aident à lutter contre les organismes nuisibles. 

Le jardinier pourra compter sur un coup de main précieux dans son jardin.

Les coccinelles sont de grandes prédatrices de pucerons.

Les chrysopes également très friandes de pucerons, de cochenilles et plusieurs types de chenilles ainsi qu’aux acariens (Araignées rouges entre autres).

Les osmies, de petites abeilles solidaires, à l’abdomen roux et poilu, très utiles pour la pollinisation, elles utiliseront l'abri pour pondre leurs œufs au printemps et se logeront dans des tiges creuses.

Les pemphédrons, petites guêpes noires, inoffensives et solitaires, nourrissent leurs larves de pucerons. Dans la nature, elles s’installent dans les bottes de tiges à moelle (sureau, buddleia, ronce, framboisier, rosier).

Les carabes, de la famille des coléoptères sont souvent confondus avec les scarabées. Leurs larves sont de grandes dévoreuses de parasites : balanin de la noisette, chenilles de carpocapse... Ils trouvent d'habitude refuge dans les vieilles souches ou sous des morceaux de branches.

Les aphidius, dont la morphologie tient à la fois de la guêpe et du moucheron et dont les larves parasitent les pucerons.

Les syrphes, qui ressemblent à des guêpes mais qui font partie de la famille des mouches. On les identifie facilement à leur vol stationnaire au-dessus des fleurs à butiner. Leur intérêt est double : la larve se nourrit de pucerons, et l’adulte assure la pollinisation.

Les perce-oreilles (ou forficules) sont de bons auxiliaires contre les pucerons. De façon naturelle, ils s’installent volontiers sous un pot de fleur retourné et rempli de paille, de foin ou de fibres de bois.